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Vodou et véganisme : existe-t-il un lien ?

Et si le véganisme était la première étape vers le vodou ?

Un article sur le vodou ? Difficile à aborder tant le sujet est sensible pour la plupart des hommes et des femmes qui utilisent les soins Karethic. Ils sont, pour la plupart, contre la cruauté et l’exploitation animale. Le vodou est pourtant un sujet essentiel pour mieux comprendre la culture africaine, née au berceau de l’Humanité et tantôt ignorée, tantôt infantilisée, tantôt jugée barbare mais ô combien précieuse et éclairée, tout comme l’est le mouvement vegan.
Alors voyons de plus près ce qu’est le vodou, né au Bénin, ses points communs et ses différences éventuelles avec le véganisme. Car, au-delà des préjugés, le vodou est avant tout un mode de vie.

Le vodou, plus qu’une religion : un mode de vie

Avant de devenir une religion pratiquée dans différents pays sous l’influence de la religion catholique et au gré du commerce d’esclaves africains (Brésil, Haïti, États-Unis, Dom-Tom…), le vodou était un mode de vie présent dans les sociétés traditionnelles africaines, essentiel au maintien de l’équilibre et l’harmonie entre tous les êtres vivants.
Il tire son essence de l’animisme qui place les forces de la nature et les ancêtres au cœur d’une relation harmonieuse entre l’humain, le végétal et l’animal. Contrairement à d’autres religions, le vodou se vit « ici et maintenant » en convoquant les ancêtres et le monde invisible. Par conséquent, il est impossible d’entrer dans cet univers sans une initiation, ce qui suscite de nombreux fantasmes !
Le point qui effraie souvent lorsque l’on aborde le vodou, c’est l’invisible ou la relation à la mort.
Pourtant, le fait de considérer qu’une vie passée dans le monde invisible peut se réfugier dans un arbre, un animal ou un être humain, pour mieux protéger le monde visible, implique que tout être vivant doit être respecté. Un animal a donc autant d’importance qu’un arbre ou un être humain, parce que leurs énergies sont liées et indissociables. Il n’y a donc pas de mort dans le vodou mais un voyage dans un monde invisible pour les vivants non-initiés.

Sacrifice et consommation animale

Le sacrifice animal, les poupées décorées d’aiguilles, les os de poulets et autres attributs du sorcier ou du marabout diffusés dans les médias ne sont que la partie tronquée ou interprétée du vodou, utilisée par ceux qui souhaitaient affaiblir les sociétés africaines traditionnelles respectant ce mode de vie en faisant passer leurs pratiques pour des pratiques barbares.
Pourtant, depuis une dizaine d’années, la pratique du vodou gagne du terrain auprès des jeunes générations, et notamment celles qui s’intéressent au véganisme.
Le respect de toute vie sans exploitation, ni surconsommation : voilà le point commun entre le vodou et le véganisme.
De nombreux pratiquants du vodou peuvent donc être végétariens ou vegan, car dans ce mode de vie, l’animal ne se « consomme » pas mais est au contraire un allié pour l’homme et dans certaines communautés, un être à redouter. L’abeille, par exemple, est un animal sacré pour les initiés au vodou, le seul capable de faire détaler de peur l’homme le plus coriace et courageux d’Afrique. Le miel, produit par l’abeille, n’est donc pas considéré comme un produit de consommation mais un don fait à l’homme pour soigner ses maux et se nourrir. Le miel est la principale source de vitamines dans les pays où la nourriture ne coule pas à flot !

Aussi, celui qui met fin à la vie d’un arbre, d’un être humain ou d’un animal devra en payer le prix fort. Il peut le payer de sa vie ou de celle d’un être qui lui est cher si cet acte est mal intentionné, ou basé sur une quête excessive de pouvoir ou de richesse. Compte tenu de ce qu’il engendre, le sacrifice est donc un acte exceptionnel.
Le gaspillage alimentaire pratiqué dans les pays riches, et l’élevage intensif qui fait de l’animal un objet/marchandise et non une vie à respecter donnent à réfléchir et reconsidérer la notion de barbarie attribuée à la pratique du vodou.

arbre de karité karethic

Différence entre véganisme et vodou

Il existe cependant une différence essentielle entre le véganisme et le vodou : la considération de la vie végétale et le rôle essentiel des arbres dans l’équilibre des relations entre les êtres vivants.
Pour le vodou, le végétal est intelligent et capable de souffrir. La première souffrance d’une plante ou d’un arbre est d’être coupé et déraciné, la seconde, d’être planté et « invité » à repousser sur un sol non adapté à sa nature ou empoisonné (de pesticides ou d’OGM). Quand, en Occident, on choisit de couper un arbre et de compenser cette destruction en replantant un arbre n’importe où, le vodou préfère ne pas le couper (déraciner) et le préserver le plus longtemps possible sur son sol d’origine pour qu’il continue de protéger ce sol qui, en contrepartie, l’enrichit de nutriments.
Les véritables masques africains réalisés à partir du bois d’arbres sacrés, ne sont pas des objets de décoration. Ils sont spécifiquement et exceptionnellement conçus pour protéger une vie, conserver une énergie ou accueillir l’esprit des ancêtres…. Leur valeur dépasse celle du prix auquel ils sont vendus chez les antiquaires !

Vodou et karité

L’effet « magique » du vodou réside essentiellement dans la connaissance parfaite du pouvoir des plantes, du corps et du cerveau humain. Le vodou n’a rien d’obscur ou maléfique, mais il est fondamentalement secret car une plante peut à la fois guérir, tuer, ou donner des capacités exceptionnelles à l’Humain en fonction de la partie de la plante utilisée sur le corps ou le cerveau. Cette connaissance ne peut pas être placée entre toutes les mains. Les naturopathes et adeptes d’huiles essentielles pratiquent-ils le vodou à leur niveau sans le savoir ? Possible, si et seulement si ces plantes ont été cueillies avec respect sur un sol sain et qu’elles subissent le moins de transformations nécessaires.

Ainsi, tous ces merveilleux produits conçus à partir d’arbres et plantes africaines tels que le Baobab, Cacao, Karité, Coco, Moringa… seraient habités d’une énergie positive ou négative en fonction de l’intention de celui qui les exploite ! Cela n’a rien de magique, c’est du bon sens. Un sol bio, exempt de pesticides, fait naître lentement mais sûrement des arbres forts dont les fruits riches en nutriments contribueront à la bonne santé des humains. Devenons les gardiens et gardiennes de la nature !

Voici pourquoi les arbres de karité bio que nous protégeons au Bénin depuis la création de Karethic ont une valeur qui dépasse celle de la création d’ingrédients pour la cosmétique bio.
Certes, les fondatrices de Karethic sont béninoises, pays d’origine du vodou, mais aucune consultation vodou n’est effectuée au sein de Karethic ! Nous avons cependant puisé dans les rituels vodou (et surtout animistes), celui du massage de la jeune mère et du nouveau-né avec du beurre de karité non traité pour les soulager des énergies néfastes convoquées et provoquées pendant l’accouchement.
Pour quelle raison ce pouvoir est-il attribué au karité ? Nous l’ignorons et vous invitons à tester le rituel et nous indiquer son efficacité. Cela est peut-être une pure croyance ou une utilisation pertinente des propriétés anti-inflammatoires et apaisantes du beurre de karité certifié bio, brut (non raffiné, non traité) et équitable, bien entendu !
Nous espérons avoir pu vous démontrer qu’une fois les préjugés levés, vodou et véganisme « éclairés » sont loin d’être incompatibles et sont sans doute la quintessence de ce qu’il reste de plus sensé dans nos sociétés rendues malades par l’excès.

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3 avis sur “Vodou et véganisme : existe-t-il un lien ?”

  1. Sujet très intéressant et l’article est très bien écrit 🙂 J’en sais un peu plus sur le vodou maintenant et surtout au delà des clichés habituels.

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  2. Ce parallèle entre véganisme et vodou est un peu tiré par les cheveux ! Je vous cite : “Le miel, produit par l’abeille, n’est donc pas considéré comme un produit de consommation mais un don fait à l’homme pour soigner ses maux et se nourrir.” Quoi de plus spéciste, comme raisonnement ? On peut rapprocher cette phrase de ce que l’on entend souvent : “la vache donne son lait”. Les animaux ne donnent rien : on vole le miel des abeilles qui n’ont fait que préparer leurs réserves pour se nourrir. On vole de lait de la vache qui était pour son veau qu’on lui a volé aussi… Dans le sacrifice vodou, toujours animal bien sûr (jamais humain), on considère que l’animal lui offre sa vie… alors qu’on la lui vole. Spécisme et encore spécisme. Je vous cite encore “Ainsi, celui qui met fin à la vie d’un arbre, d’un être humain ou d’un animal doit s’attendre à payer le prix fort, à savoir sa vie ou celle d’un être qui lui est cher si cet acte est mal intentionné, ou basé sur une quête excessive de pouvoir ou de richesse.” C’est donc la peur de la punition qui est le fondement de la pensée vaudou et non pas, l’éthique et la justice comme pour le véganisme qui considère que tous les animaux non humains ont leurs intérêts propres : ne pas souffrir et ne pas mourir. Comme nous.

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    • Chère Isabelle,

      Merci pour ce message et cette réaction qui est en parfaite ligne avec ce que nous mettons en lumière sur la différence essentielle entre le vodou et le véganisme: Dans le vodou tout est animé (possédé par une âme). Quand vous voyez un animal sans défense à qui l’on vole de la nourriture, dans le vodou, cet animal à qui l’on vole de la nourriture possède potentiellement une âme (souvent supérieure à celle d’un être humain) qui peut choisir de nourrir et cesser de nourrir si on l’exploite.

      Il y a la peur bien sûr de la punition ou de manquer de nourriture un jour, comme vous le voulez, mais cette peur ne s’oppose pas à la notion de justice et d’équité. C’est du bon sens.

      Le lien est tiré par les cheveux pour vous, pour nous il s’agit d’un regard différent et nouveau porté sur le monde et les relations entre les êtres vivants. Que l’on peut cautionner ou non. Disons en d’autres termes que nous avons l’humilité de penser que les animaux et la nature sont souvent supérieurs à l’homme qui pense avoir un “devoir”de protection par complexe de supériorité. Nous parlons bien sûr d’ animaux libres que l’on croise encore en Afrique, pas ceux que l’on a domestiqué ou rangé dans des linéaires de supermarchés ou d’abattoir dans les pays débordants de nourriture.

      Pour le vodou ces animaux morts dans ces conditions entraînent la mort par croyance ou de façon très concrète (obésité, dégénérescence cellulaire, maladies cardiovasculaires). Dans un monde ou la justice et l’équité sont considérés comme des valeurs portées par de doux rêveurs, la peur suscitée par le vodou pour éviter la souffrance animale est peut-être aussi bonne à prendre.A moins que ce ne soit pas l’objectif du véganisme…
      Qu’en pensez-vous?

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