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Les 3 idées reçues les plus absurdes relayées sur le karité brut

Idée reçue N°1 : le vrai karité, le karité brut,  sent fort, voire mauvais

Le vrai karité sent très fort ou sent mauvais. Vous l’entendrez souvent. Il s’agit d’une vieille image et représentation du vrai beurre de karité véhiculée et relayée par ceux qui n’ont aucun intérêt à voir les femmes productrices de karité sortir de la pauvreté, ou ignorent les réalités de la production de l’huile solide la plus précieuse pour soigner une peau malade.

Il est vrai qu’il y a plusieurs années, une femme, productrice de karité brut, isolée, ne disposant d’aucun soutien technique ou financier, ne pouvait s’investir dans la production d’un karité de bonne qualité extrait à partir d’amandes soigneusement sélectionnées et lentement séchées au soleil. Amandes de karité qui se transformeront en une huile de karité brut produite avec minutie sans aucun recours au pétrole. Cela nécessite du temps, de la patience, de l’ingéniosité et un véritable savoir-faire. Un rythme de production que l’industrie cosmétique n’accepte pas dans sa folle course à la productivité.

Depuis 2005, c’est le premier sujet sur lequel Karethic a travaillé avec les productrices du Bénin, en appliquant des méthodes simples et écologiques pour obtenir un beurre de karité brut à l’odeur caractéristique apportée par la terre et les nutriments présents dans le sol, mais gourmande (l’odeur du vrai karité est un mélange de cacao, d’anis et de café plus ou moins prononcé en fonction de la pluviométrie) et redoutablement efficace. Pour atteindre ce résultat, il suffisait de faire confiance aux productrices de karité, d’écouter et d’observer les femmes les plus âgées des coopératives, plus expérimentées et exigeantes sur la qualité du beurre qu’elles voulaient parfaite. Pour accroître la production de cet ingrédient noble (car issu du travail de l’Humain et non d’une machine), il suffit également de former davantage de femmes à cette méthode et mutualiser les moyens et l’énergie dont elles débordent plutôt que de les remplacer par des machines industrielles. 

C’est donc un vrai déchirement de voir des marques de cosmétiques associées à des influenceuses (dont nous tairons le nom !) continuer à relayer cette réputation du karité à l’odeur désagréable sans chercher à en connaître les causes. Car en réalité, sans le savoir, elles aident l’industrie conventionnelle qui s’appuie sur cet argument pour raffiner industriellement (pour ne pas dire pétrochimiquement !) le beurre de karité et en détruire les précieuses propriétés et au passage le revenu des productrices de karité ainsi que la réputation de leur beurre de karité.

La triste vérité, c’est que cette odeur épouvantable du karité que vous pouvez en effet encore trouver sur le marché emballé dans des sachets en plastique sous forme de boules puantes, c’est l’odeur de la pauvreté. Celle des femmes qui l’ont produit.  Face à cela, vous pouvez :

1 – Vous en contenter tout en vous pinçant le nez et en véhiculant l’idée que le vrai karité des femmes africaines sent fort,

2 – Utiliser le raffinage chimique ou physique ou le parfumer pour masquer la réalité,

3 – Vous battre pour mettre fin à cette situation en permettant aux femmes de travailler dans des conditions saines tout en leur apportant une rémunération digne.

Chez Karethic, nous avons choisi cette dernière option.

Idée reçue N°2 : le vrai karité, le karité brut, ne coûte pas cher

Bien sûr, puisqu’il est produit dans des pays pauvres par des femmes pauvres… Profitons-en ! Avec cette logique de pensée, rien d’étonnant à ce que les groupements de femmes productrices de karité demeurent dans la pauvreté depuis des décennies. Et nous constatons désormais qu’il en est de même pour les producteurs français. La course aux bas prix a des conséquences dramatiques que, malheureusement, l’on ne perçoit pas face à une étiquette jaune fluo avec un prix barré, une super promo ou bon plan.

Ce préjugé sur le karité brut est si persistant qu’il a fallu dix ans pour que la valeur supérieure du véritable beurre de karité des femmes africaines soit enfin reconnue à travers la mention Grand Cru de Karité. Le vrai karité, le karité brut produit dans les règles de l’art, a un prix certain, mais ceux qui l’ont déjà découvert vous diront sans aucun doute que sa valeur dépasse son prix !

Sur quoi repose cette valeur ?

1 • Le temps

Le temps passé à produire ce beurre de karité premium en veillant à la qualité des amandes, sans recourir à des sources d’énergie polluantes dont les traces se retrouvent dans le beurre. De ce temps, découle la rémunération supérieure des productrices de karité.

Il faut simplement avoir en tête que, de la collecte du fruit à l’extraction du beurre, une journée de travail (de l’aube à partir de 4 h du matin à la tombée de la nuit) est nécessaire à une femme pour extraire 1 kg de beurre de karité.

Celui ou celle qui vous proposera un karité brut à un tarif défiant toute concurrence n’a sans doute jamais vécu cette expérience. Nous l’avons vécue et estimons, quand bien même le karité que nous proposons est le plus cher du marché, et les productrices que nous accompagnons trois fois mieux rémunérées que d’autres productrices en Afrique, que ce travail reste largement sous valorisé et sous rémunéré.

2 • La qualité

Il existe des standards de qualité et des AOC pour l’huile d’olive, l’huile d’argan, l’huile de monoï. Plus elles sont vierges et pressées à froid, plus leur efficacité ou qualité organoleptique est importante. Étrangement, cette logique n’a jamais été appliquée au karité. Alors, nous l’avons créée à travers le terme “Grand Cru de Karité”

Nous nous amusons souvent à voir l’expression des professionnels et journalistes lorsque nous évoquons le terme Grand Cru de Karité. L’association de femmes africaines avec un produit de qualité supérieure semble être une sorte de choc psychologique qui nécessite pour eux un peu de temps pour le comprendre et ensuite l’accepter. Mais c’est un fait. Celles qui sont à même de produire la version la plus noble, qualitative et efficace du beurre de karité sont des femmes africaines vivant dans les zones les plus reculées d’Afrique…  Pour peu que l’on les rémunère à la hauteur de leur savoir-faire et de leur métier.

3 • L’impact social et écologique

Confiez 1 euro à une femme africaine elle le multipliera par 100. Donner la même somme à un homme, nous ignorons ce qu’il en fera, mais l’encourageons à le confier à sa femme. Ce n’est pas une vue de l’esprit, une productrice de karité Karethic peut nourrir près de 40 personnes grâce à son activité au sein de notre modeste unité de production. Comment ? En investissant son revenu obtenu grâce à la production du karité Grand Cru dans le maraîchage et le commerce du fruit de cette culture vivrière. Toujours en veillant à préserver la qualité de sa terre le plus longtemps possible (d’où l’importance de la garantie bio du karité brut) . Par ailleurs, toutes les productrices que nous accompagnons investissent sur le long terme en veillant à la scolarisation de leurs enfants particulièrement les filles. Des enfants qui n’iront pas s’échouer plus tard sur les côtes européennes en tentant d’échapper à la pauvreté. Imaginez à présent le pouvoir de plusieurs petites unités de production comme celle de Karethic ?

Ceci étant clarifié, quelle valeur donnez-vous désormais à un petit pot de karité ? 10 ? 20 ? 30 euros ?

En ce qui nous concerne, le karité a une valeur et non un prix. Cette valeur est inestimable compte tenu de l’impact de cet arbre séculaire qui rend bien des services à l’Humain. Mais puisque nous sommes obligés de nous plonger dans le commerce international pour le faire connaître et faire face à des marques sans scrupule qui profitent non seulement du travail que nous avons réalisé ces dix dernières années pour faire connaître l’authentique Karité d’Afrique mais s’amusent à brader son prix sans aucun respect pour les productrices africaines. Certaines allant aujourd’hui jusqu’à opposer le karité d’Afrique de l’Ouest (Vitellaria Paradoxa) à celui d’Afrique de l’Est (Vitellaria Nilotica), nous avons déterminé un prix permettant de préserver et multiplier cet impact. Un prix qui ne peut évoluer à la baisse et qui au contraire augmentera d’année en année car nous estimons que la rémunération des femmes productrices de karité reste toujours en deçà de sa vraie valeur.

Idée reçue N°3 : le karité brut c’est pour les peaux noires, les crèmes blanches pour les peaux blanches 

Parmi toutes les idées reçues, celle-ci est la plus largement diffusée… Et la plus stupide ! N’y voyez pas une pensée raciste ou discriminante. Il s’agit là d’un facteur humain qui mène à faire des associations en fonction de sa propre identité, sensibilité… absence ou ouverture d’esprit.

Le piège de l’industrie cosmétique conventionnelle

L’industrie conventionnelle, toujours à l’affût de nos plus grandes faiblesses humaines, s’appuie donc sur ce réflexe pour segmenter et multiplier le nombre de produits en fonction de la couleur de la peau ou de la nature des cheveux. Une manipulation du consommateur qui fonctionne si bien que vous êtes sans doute convaincus, aidés par les médias, qu’il existe des soins pour hommes, pour femmes, pour peaux noires et d’autres pour peaux blanches, cheveux crépus, frisées, fins… ! En d’autres termes, vous tombez dans le piège tendu par l’industrie conventionnelle pour accroître son chiffre d’affaires et ses bénéfices ! À vrai dire, nous sommes aussi tombées dans ce piège jusqu’à ce que nous créions Karethic et découvrions les pratiques marketing dans cette industrie.

Et l’absurde réalité

Bien entendu, une femme née en Afrique ou en Asie, vivant en France, ce, quelle que soit sa couleur de peau,  aura davantage besoin de karité qu’une femme née en France, ce pour lutter contre le froid et l’eau calcaire qui assèchent gravement la peau. Mais la sécheresse et la déshydratation sont-elles des affections exclusivement réservées à une couleur de peau ? Les désagréments liés à l’eau calcaire sont-ils uniquement ressentis par des femmes ou des hommes d’une certaine couleur de peau ? L’intoxication de la peau et la dégénérescence des cellules, dues aux expositions au soleil et à la pollution sont-elles exclusivement constatées sur les peaux non blanches ?

Bien sûr que non. Placez une femme blanche dans un environnement extrême ou inhabituel pour sa peau et son besoin d’apaisement, d’hydratation et de nutrition sera identique à celui d’une femme de couleur de peau noire, jaune… ou bleue. Une peau humaine de la tête (cuir chevelu) aux pieds reste une peau humaine quelle que soit sa couleur.  Or il se trouve que « grâce » au changement climatique, la pollution, la chaleur extrême l’été et le froid glacial l’hiver semblent s’être installés un peu partout sur la planète, de Cotonou jusqu’à Paris en passant par Hong Kong et Rio de Janeiro !

SOS Karité brut 

Le fait est qu’avec sa redoutable efficacité et sa capacité à résoudre à lui seul de multiples maladies de la peau, l’authentique karité, le karité brut et frais , pourrait être le grain de sable dans les rouages de l’industrie cosmétique conventionnelle qui ne manque pas de moyens pour dénigrer cet or des femmes africaines. Cette huile végétale, la plus riche en actifs réparateurs à l’état vierge (non raffiné), et dont les molécules sont semblables à celles de la peau, se suffisant à elle-même. Alors, ce karité Grand Cru pourrait-il être un danger pour l’industrie cosmétique conventionnelle et ces millions de tonnes d’ingrédients synthétiques et inutiles ?

Nous l’ignorons. Le destin de l’industrie cosmétique conventionnelle ne nous intéresse pas. Mais une chose est certaine : l’authentique karité, le karité brut,  a la capacité de sauver des peaux et de sortir des millions de femmes de la pauvreté. Il est donc grand temps de faire connaître ce trésor de la nature, et vous pouvez y contribuer en partageant ces informations et en luttant contre les préjugés racistes véhiculés par l’industrie cosmétique.

1 avis sur “Les 3 idées reçues les plus absurdes relayées sur le karité brut”

  1. Fantastique tout simplement.
    Maison EFA Espace Floral ARLICA centre de vie et détente à Calavi /AKASSATO village de GBÉTAGBO au Bénin serait heureuse de vous recevoir à votre prochain passage au Bénin.
    Merci de valoriser nos valeurs méconnues.
    EFA fait pareil avec la pâte d’arachide.
    A très bientôt
    Toute l’équipe ARLICA
    Et
    Maison EFA
    Sèlomè AGBANNON

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