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La génération vegan & cruelty free

Le mouvement vegan est encore perçu comme un épiphénomène en France. Mais force est de constater que la quasi-totalité des femmes de 25 à 35 ans de mon entourage sont végétariennes, vegan, végétaliennes ou flexitariennes. Loin d’être un simple régime alimentaire, ce mode de vie, essentiellement porté par une population jeune et très active sur le web et les réseaux sociaux, suscite de nombreuses réactions et fantasmes que je vais essayer de décrypter.

Le vegan est un extrémiste : faux ! 

Comme dans toute communauté, le vegan peut être ouvert, pédagogue et bienveillant, ou à l’inverse donneur de leçon, critique et camper sur ses positions. Or en observant l’évolution du mouvement bio et équitable, l’on constate que l’adhésion à ces causes s’effectue rarement grâce à l’entre-soi et au dogmatisme. Pour ma part, je me suis convertie au bio d’une part pour le goût authentique des aliments bio et ensuite par respect pour la santé des producteurs, donc la mienne.

Les véganes « visionnaires » comprennent progressivement qu’au-delà de l’interdiction « nombriliste » de consommer tout produit d’origine animale, au risque d’impacter le revenu d’un petit producteur d’œufs de poules bio, ce qui importe réellement c’est la modification radicale de nos modes de production et de consommation productivistes. Car reconnaissons-le, visionner des scènes de mise à mort dans un abattoir ne peut provoquer que du dégoût pour la viande. Mais à quoi bon renoncer à la viande pour se jeter sur un paquet de biscuit ou de chips fabriqué par une multinationale qui exploite ses salariés ? Dès que l’on aborde la question du véganisme sous le prisme du respect de la vie dans sa globalité, humain, animal et végétal (oui chez Karethic nous croyons que les plantes sont vivantes !), on comprend qu’il ne s’agit pas uniquement d’une question de régime alimentaire.

Le vegan est triste et ne consomme que des herbes : faux ! 

La créativité est au cœur du véganisme, simplement parce que tout reste à créer. Du moins en France, où l’on accuse un sérieux retard en termes d’offre vegan. Mais quand on observe la variété de plats et de saveurs développés à partir du végétal dans d’autres pays, l’on ne peut être que tenté par le développement du véganisme en France avec des plantes locales susceptibles de soutenir l’agriculture paysanne et biologique, annonciatrice d’un commerce équitable “Made in France”.

Après la vague d’images et vidéos chocs d’abattoirs diffusés sur le web pour éveiller les consciences, les véganes éclairés ont compris que c’est en proposant de délicieuses et gourmandes alternatives à la viande, et en mettant en avant l’intérêt d’un régime végétarien pour la santé, que l’on peut réduire drastiquement la consommation de viande et « tétaniser » les 98% de la population qui reste insensible au respect de la vie animale, donc de la vie tout court. Après tout, grâce à son régime alimentaire, il est scientifiquement prouvé que la gazelle vit plus longtemps que le lion.

Le vegan qui a réellement la volonté de défendre la cause animale commence donc à comprendre que cela passe par un changement du rapport de l’homme à la nature dans sa globalité. Sujet abordé depuis des dizaines d’années par les pionniers du bio, qualifiés aussi d’anarchistes ou de hippies à leur début. Il reste que peu de véganes qui abordent le mouvement uniquement sous le prisme du régime alimentaire non carné perçoivent l’importance de consommer des produits bio pour leur santé mais aussi celle des producteurs de plantes dont ils ont besoin pour vivre. Or l’étape suivant (ou précédant) le respect de la vie animale, c’est le respect de la vie humaine.

vegan

Les vegans détruisent des emplois agricoles : vrai et faux ! 

Il est vrai qu’en prônant un régime alimentaire exempt de produits d’origine animale et en pointant du doigt indirectement l’apiculteur ou le petit éleveur, qui ont déjà du mal à vivre de leur activité, le vegan ne peut jouir d’un grand capital sympathie en France. Pourtant, le petit producteur d’œufs de poules bio et le vegan « éclairé » mènent le même combat contre un mode de production et de consommation destructeur du vivant. Disons plutôt que les vegans révèlent que certains emplois méritent d’être détruits ou recyclés en emplois plus vertueux, et que le potentiel d’emplois pouvant être créé par le mouvement végan pourrait être important et durable, si et seulement si, il intégrait une démarche bio et équitable.

Le véganisme induit nécessairement de la compassion et un mode de vie minimaliste. Moins et mieux, local vs. global, agriculture paysanne vs. agriculture industrielle. Or l’on constate que, parce qu’elle n’intègre pas une démarche écologique biologique ou équitable, l’offre de produits vegans en France provient essentiellement des États-Unis, d’Angleterre ou d’Allemagne, et qu’elle est rarement certifiée. Deux millions d’adeptes du véganisme en France sont donc contraints de faire une entorse à leurs règles. En cachette, car il est de bon ton, lorsqu’on est vegan, de se déclarer écologiste et locavore.

Le dernier produit vegan, bio et équitable BISOU ! conçu en France par Karethic fut le plus difficile et long à mettre en œuvre. Mais celui-ci nous a permis de constater que de nombreux savoir-faire et métiers pouvaient être créés en s’arrimant à une démarche biologique et équitable « made in Local ».

La Chine est le pays le plus cruel du monde : faux !

La Chine, parce qu’elle a longtemps autorisé les tests sur animaux, est la cible préférée des vegans et défenseurs de la cause animale. Or avec 50 millions de végétariens, la Chine compte le plus grand nombre de défenseurs de la cause animale sur la planète, en nombre et en pourcentage d’habitants. Comme bien souvent, la confusion entre les décisions d’un état et le mode de vie de sa population mène à de tels jugements erronés et trop rapidement lancés sur le web et les réseaux sociaux. De même que l’on ne peut dire que la France est un pays de mangeurs de grenouilles, il est peu rigoureux d’affirmer que les chinois sont tous des tortionnaires et mangeurs de chiens et de chats.

L’évolution des comportements provient toujours des jeunes générations, en France comme en Chine. Et de ce point de vue, les végétariens en France ont sans doute beaucoup à apprendre de la façon dont la jeunesse végétarienne en Chine et la PETA ont réussi à faire avancer l’État chinois sur l’autorisation des alternatives aux tests sur animaux depuis novembre 2016 (lire l’article de la Peta). Désormais, plus rien ne justifie des tests sur animaux car des alternatives existent et sont autorisées même en Chine.

Mais la lutte contre la souffrance animale (et humaine donc) doit se poursuivre. Beaucoup de vegans français ignorent en effet que les tests sur animaux pour les produits cosmétiques sont interdits en France et en Europe depuis 2009, mais ceux sur les produits ménagers et pharmaceutiques sont toujours autorisés.

Longue vie donc au véganisme « éclairé » !


Karethic est une entreprise familiale, première marque triplement certifiée : biologique, équitable, cruelty-free et vegan. De la production du karité au Bénin au cœur de l’Atacora, région reconnue réserve de Biosphère par l’Unesco, à la fabrication des produits en France, nous avons à coeur de préserver tout un écosystème pour maximiser notre impact social et environnemental positif. Nous faisons le choix d’un mode de production artisanal et durable qui valorise et préserve le savoir-faire de millions de femmes et les ressources de l’arbre de karité. Notre beurre de karité « Grand Cru », frais, pur, non traité (non raffiné) nous permet de créer des cosmétiques simples, d’efficacité supérieure avec une démarche minimaliste, zéro déchet et zéro pollution . *En savoir plus*

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